The Work of Pini
Dublin Core
Title
The Work of Pini
Subject
Periodical
Description
Illustrated newspaper article on the return of Italian fencing master Pini to Paris, and about his acclaim and school in Buenos Aries, Argentina.
Creator
Louis Perrée
Source
L'Oeuvre de Pini, La Vie au Grand Air, 6 annee, no. 269, pp. 817-818, November 6, 1903
Date
06 November 1903
Contributor
La Vie au Grand Air (Publisher)
Rights
© Fencing Arms & Artifacts
Format
27.5 x 34.5 cm (complete periodical, closed)
Language
French
Type
Text
Identifier
2020.04.007
Text Item Type Metadata
Text
L'OEUVRE DE PINI
UNE bonne nouvelle pour les escrimeurs vient, ou pour mieux dire va se répandre dans les salles. Pini sera a Paris au mois de janvier et, comme toujours, son arrivée sera le signal de fûtes sensationnelles. Ce diable d'homme a du vif-argent dans les veines, et c'est comme une contagion dès qu'on le voit.
Les vieux escrimeurs sentent se réveiller leurs muscles endormis, et pour croiser le fer une fois encore avec le célèbre maître italien, ils endossent la veste blanche et coiffent le masque. Les jeunes brûlent du désir de se mesurer avec un homme dont la réputation est aussi universelle, et quant à ceux qui ont déjà tiré contre lui, ils aspirent à recommencer une lutte toujours courtoise, quoique rude, et dans laquelle ils sont sûrs d'apprendre quelque chose.
La réputation de Pini, pour grande qu'elle soit chez nous, est encore plus considérable dans l'Amérique du Sud. On ne jure que par lui, et certes si les Américains du Sud étaient idolâtres, au lieu d'etre chrétiens, on adorerait Pini comme le Dieu de l'Épée.
A Buenos-Ayres sa salle est des plus fréquentées. Plusieurs fois déjà nous eûmes ici l'occasion de parler et de Pini et de ses salles. Nous ne voulons pas nous répéter et nous nous contenterons pour cette fois de mettre sous les yeux de nos lecteurs quelques photographies des élèves de Pini en train soit de tirer entre eux, soit de prendre la leçon dans les magnifiques locaux du Club.
Suivant ses principes, Pini conseille les exercices sportifs les plus divers, boxe, cheval, combinés as ec l'escrime et il faut croire que la méthode est bonne, à en juger par les spécimens de ses élèves qu'il nous montra l'autre année. En 1904, ce sera encore mieux, nous promet-il, et je conseille fort à nos tireurs de s'entraîner s'ils veulent se mesurer honorablement avec ces jeunes officiers argentins qui sont la gloire et l'honneur de leur maître.
Que ce souvenir aille toucher Pini à Buenos-Ayres et l'assure du bon accueil qui lui est résers é à Paris.
LOUIS PERRÉE.
UNE bonne nouvelle pour les escrimeurs vient, ou pour mieux dire va se répandre dans les salles. Pini sera a Paris au mois de janvier et, comme toujours, son arrivée sera le signal de fûtes sensationnelles. Ce diable d'homme a du vif-argent dans les veines, et c'est comme une contagion dès qu'on le voit.
Les vieux escrimeurs sentent se réveiller leurs muscles endormis, et pour croiser le fer une fois encore avec le célèbre maître italien, ils endossent la veste blanche et coiffent le masque. Les jeunes brûlent du désir de se mesurer avec un homme dont la réputation est aussi universelle, et quant à ceux qui ont déjà tiré contre lui, ils aspirent à recommencer une lutte toujours courtoise, quoique rude, et dans laquelle ils sont sûrs d'apprendre quelque chose.
La réputation de Pini, pour grande qu'elle soit chez nous, est encore plus considérable dans l'Amérique du Sud. On ne jure que par lui, et certes si les Américains du Sud étaient idolâtres, au lieu d'etre chrétiens, on adorerait Pini comme le Dieu de l'Épée.
A Buenos-Ayres sa salle est des plus fréquentées. Plusieurs fois déjà nous eûmes ici l'occasion de parler et de Pini et de ses salles. Nous ne voulons pas nous répéter et nous nous contenterons pour cette fois de mettre sous les yeux de nos lecteurs quelques photographies des élèves de Pini en train soit de tirer entre eux, soit de prendre la leçon dans les magnifiques locaux du Club.
Suivant ses principes, Pini conseille les exercices sportifs les plus divers, boxe, cheval, combinés as ec l'escrime et il faut croire que la méthode est bonne, à en juger par les spécimens de ses élèves qu'il nous montra l'autre année. En 1904, ce sera encore mieux, nous promet-il, et je conseille fort à nos tireurs de s'entraîner s'ils veulent se mesurer honorablement avec ces jeunes officiers argentins qui sont la gloire et l'honneur de leur maître.
Que ce souvenir aille toucher Pini à Buenos-Ayres et l'assure du bon accueil qui lui est résers é à Paris.
LOUIS PERRÉE.
Owner / Custodian
Loaned for digitization by Benjamin Bowles
Digitization Record
Digitized by Benjamin Bowles ; Cataloged by Benjamin Bowles
Collection
Citation
Louis Perrée, “The Work of Pini,” Fencing Arms & Artifacts, accessed May 29, 2023, https://fencingexhibit.com/items/show/124.
Item Relations
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